Clown et diva, Leïla Martial joue avec sa voix en totale liberté. Avec humour et virtuosité, elle multiplie les ambiances, les langues, les instruments et les identités… Un seule-en-scène pluriel et explosif, véritablement jubilatoire !

Elle commence timidement, par un Prélude de Bach en do majeur pour voix et mignonnette : le ton est donné. La chanteuse devient Jubilä, personnage poétique polymorphe – un brin déjanté, qui explore une pluralité de tons et de registres, sans jamais se départir de son impressionnante technicité vocale. Elle louvoie de pièces originales en arrangements d’œuvres classiques et baroques, fait la conversation sur des sujets attrapés à la volée, façon one-woman-show, puis explose en envolées lyriques…

Le concert-spectacle devient champ d’expérimentation musical et corporel, où les vocalises s’accompagnent de musique assistée par ordinateur, de piano-toy, de sifflet à coulisse. Les ambiances se transforment à mesure qu’elle déploie une large palette d’émotions inattendues, dans un trépidant voyage intérieur. Le français côtoie l’anglais, l’espagnol et les langues inventées dont Leïla a le secret… La spontanéité l’emporte sur la narration, et la chanteuse habite la scène, emporte la salle, dans ce bouleversement de voix et de joie.

Vocaliste multi-récompensée, Leilä Martial développe très tôt sa passion pour les arts vivants. Elle étudie le théâtre, le clown, la danse et se consacre pleinement à la musique à l’âge de 16 ans, avec l’improvisation au cœur de sa pratique. Après sa création Akä avec les chanteurs « pygmées » du Congo (accueillie à l’Estive en 2023), elle revient à une forme intimiste, Jubilä, un solo longuement mûri. Il rassemble tous ses travaux sur la voix, toutes ses identités.